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beuwwwwww

1 novembre 2008

let's go!

Fini tout ça. Merde. Je dis merde à tout ça, eux, moi le passé. Let’s go ! La vie est courte c’est ce qui faut se dire, on y croit pas, mais c’est pas grave. Les morts sont morts, plus là. Y’a pas de ciel, d’enfer et de paradis. Aux chiottes ces putains de croyances à deux bal, qui sont faites que pour les faibles, les cons qui sont pas foutus de se rendre compte qu’on est tous de passage. Je me suis réveillée. On a qu’une chance, vaut mieux pour notre gueule pas la rater. Dépêche toi de vivre ou dépêche toi de mourir. C’est ma nouvelle devise. Reste plus qu’à m’y tenir. On sert à rien. La vie n’a aucun but en soi c’est vrai. Mais c’est pas une raison pour etre mal. Vivons pour notre gueule, pas au nom d’une humanité perdue d’avance. De la matière. C’est tout. Il faut juste se divertir. Passer le temps aussi agréablement que possible. Alors autant se bouger le cul tout de suite. J’ai perdu assez de temps. Chacun sa manière de se sentir exister. EXISTER. Putain y’a des moments où je me prends les mots en pleine face, où tout leur sens, leur puissance, me traverse le corps, comme une grosse montée, une montée de sens. Et je disais donc EXISTER. Je sais toujours pas si on peut exister que par soi-même, ou si on n’existe que par les autres. Est-ce que être veut forcément dire exister ? Est-ce qu’être en vie suffit à exister ? Moi, par exemple, je me suis toujours dit que je ne pouvais pas vivre sans les autres, sans mes amis, mes amours, ma famille, les gens quoi. Mais peut etre que c’est parce que j’ai un problème. Peut etre qu’il faut que j’apprenne à vivre seule ? Et puis non. Merde. Je dépends des autres oui, et alors ? apres tout ya aucune raison que je me retrouve condamnée à vivre sur une ile déserte… ! ils seront toujours la. Ils sont tellement intéressants les gens, dans leur petite vie. La connerie de certains me fera toujours halluciner je crois. L’égoïsme est vraiment la maladie humaine par excellence. Tous contaminés. Reste quelques originaux, mais tout est relatif. Putain l’amour les mecs ! ya que ça de vrai ! ya que ça pour exister !!! on est tous dans le même bateau mes poulets, ils seraient temps de s’en rendre compte !!

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25 septembre 2008

beuwwwouh mania

Le petit texte qui suit est, j'espère, l'un des derniers dans le genre...Attaquée par une virulente crise de toutvamalmanie j'ai écrit ou plutôt vomi ces quelques maux...

« En ces jours étranges… »…Etrange. J’ai perdu ma conscience. Elle m’a lâché dans l’arène, au milieu des fous, animaux, et autres êtres…vivants. Mais on peut vivre sans conscience. Presque mieux. A moins que ça aussi ça soit un mensonge. Plus de petite voix, plus de scrupule, plus de culpabilité. Ou juste un petit peu, histoire de…Je sais pas si je suis en train de m’isoler encore plus du monde ou si au contraire j’y rentre. L’égoïsme des Hommes est si hallucinant, je me fonds dans la masse en pensant qu’a ma gueule. Paradoxal tout ça.

Ne plus penser, à rien. Se bousiller, sans souffrir. Je sème mon âme à travers la ville. Mille visages, milles sourires, milles morts, je les croise chaque jour, bousculant toutes ces vies d’un coup d’épaule. « On n’était pas du même monde… » Mais où est-elle ? Cette fille…moi. Celle qui riait, pleurait, pensait… Cette humaine.

 Je ne sais pas si je me noie ou si je remonte à la surface. Je sais plus ou je suis, ce que je suis, comment je suis. Je suis elle et une autre. « Faudra choisir un camp, l’obscur ou la lumière ». Je glisse et j’aime ça. Je ne m’accroche plus, m’envole. C’est bon. Laid, mais bon. Je suis légère, soulagée du poids de mon humanité.

«  C’est une chose formidable que toute la philosophie consiste en ces 3mots : JE M’EN FOUS »… J’adore.

Petits cristaux de bonheur, menteurs, étincelants. Comme du sucre de barbe à papa, rose bonbon…pur et sucré. Je vous casse et vos étincelles s’effacent, laissant place à cette poudre blanche qui n’a plus rien d’immaculée. Merlin prépare moi mon enchantement.

Bercée par Jeff, qui sera là lui aussi. Le jour de ma fin. Quand ils supporteront le poids de mon corps vide et inerte, confortablement étendu sur un coussin de soie. Blanche, en paix, froide. Et vous…et vous…

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